Notre territoire de santé
Délimitation géographique du projet
Situé au sud-ouest du département du Gard, aux portes de la préfecture de Nîmes, le territoire de la future CPTS couvre 17 communes :
Aigues-Vives ; Aubais ; Boissières ; Calvisson ; Caveirac ; Clarensac ; Codognan ; Congénies ; Gallargues-le-Montueux ; Langlade ; Mus ; Nages-et-Solorgues ; Saint-Côme-et-Maruéjols ; Saint-Dionizy ; Uchaud ; Vergèze ; Vestric-et-Candiac.
Situation
Territoire de 46 726 habitants (évolution de +6,6% entre les deux derniers recensements contre +2,6% pour le Gard), dont 86% environ ont consommé des soins sur l’exercice écoulé.
Territoire plutôt urbain avec une forte densité de population (268 habitants/km² contre 127hab/km² dans le Gard) et des catégories socio-professionnelles sous-représentées pour les agriculteurs (0,7% contre 1,7% dans le Gard) et les ouvriers (14,6% contre 18,8% dans le Gard).
Démographie
Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 20% de la population sur le territoire ; soit un écart de – 3 points par rapport au reste du département et de la région. Ce niveau reste cependant légèrement plus élevé que la moyenne nationale (19% de 65 ans et plus).
Le nombre de patients en ALD avec un taux de 21,9 % est sous-représenté sur le territoire CPTS par rapport au reste du département (25,5%).
À noter par ailleurs que le territoire est nettement moins marqué par la précarité qu’ailleurs puisque la part de la population couverte par la complémentaire santé solidaire n’est que de 6,3% quand elle est de 10% en France et de 13 % sur le département gardois.
Offre médicale :
Le territoire se caractérise par une démographie médicale sensible avec près d’1/3 des 45 médecins généralistes qui ont plus de 60 ans et notamment 13% qui ont plus de 65 ans.
Accès aux soins :
Concernant l’accès aux soins, un peu plus de 10% des patients consommants de 17 ans et plus seraient sans médecin traitant ce qui est très comparable à ce qui est constaté par ailleurs : cela toucherait un peu plus de 1% des patients en ALD.
Si on s’intéresse au critère de l’âge, ce sont 6,3% des 7200 patients de 70 ans et plus qui seraient sans médecin traitant, ce qui est légèrement plus défavorable qu’ailleurs (écart de + 0,6 point)
Concernant les soins non programmés et notamment les passages aux urgences, le recours est plus limité qu’ailleurs (18,8 passages pour 100 patients consommants soit un écart favorable de 3 points). Corrélativement, les admissions directes en service de médecine à la demande d’un médecin de ville représentent 53% des hospitalisations en médecine, ce qui situe le territoire dans une position favorable par rapport au département du Gard, mais aussi par rapport à l’Occitanie et au territoire national.
Prévention :
Au chapitre de la prévention, le territoire est dans une situation plutôt favorable par rapport aux résultats constatés ailleurs à l’exception de la vaccination ROR et des traitements par psychotropes. La situation relative à l’antibiorésistance faussée par le confinement de 2021 devra faire l’objet d’une attention puisqu’elle était plutôt légèrement défavorable lors de la précédente période analysée.
Statistiques de santé de notre territoire
A partir de ces éléments de pré-diagnostic et du recueil des premières attentes des professionnels de santé qui ont répondu à un questionnaire initial, les problématiques et les types de parcours à développer sur le territoire seraient les suivantes et seront bien entendu analysés lors des ateliers dédiés à l’élaboration du projet de santé :
- viser une amélioration de la couverture « médecin traitant »de la population et notamment pour les plus fragiles,
- améliorer l’attractivité du territoire pour anticiper un problème de démographie médicale,
- définir des parcours pluriprofessionnels pour les pathologies à plus fortes prévalences : diabète, tumeur, maladie coronaire et insuffisance cardiaque grave, affections psychiatriques ; mais également pour les patients âgés isolés, et les pathologies neurodégénératives,
- définir des actions pour améliorer la couverture vaccinale (notamment ROR),
- développer les liens entre les PSL et les structures sanitaires et médico-sociales, faciliter le recours aux assistants sociaux,
- permettre une meilleure connaissance des différents acteurs de santé,
- développer l’usage des différents programmes de télémédecine, téléexpertise…